Mort d'un photographe reporter en Syrie

Cela me fait toujours quelque chose lorsque j'entends de telles nouvelles aux infos. Je peux être en train de préparer le dîner, de dîner quand tout à coup, je m'arrête pour écouter. Un homme que je ne connaissais pas vient de perdre la vie, Olivier Voisin un photographe, un journaliste. Il a fait le métier dont je rêvais et il en est mort.

 

Tout de suite après, le reste de l'info, le film qui va suivre. On oublie. Je ne veux pas oublier, mais j'oublierai, ma gorge se serre à l'idée qu'il y en a eu tant d'autres de tués depuis l'âge d'or du journalisme photo dans les années 90. Je ne sais pas si c'est parce que mon père est ancien combattant et a fait la guerre - ses photos souvenirs de la guerre m'ont beaucoup marquées- que la guerre me fascine autant, cela m'a toujours semblé quelque chose d'important à montrer, à couvrir.

 

Et puis j'ai lu Yan Morvan et mon opinion a changé. Il a arrêté de couvrir les guerres car il a finit par en être dégoûté. Jamais je n'aurais pu faire ce métier. Mais leurs photos, ceux de de Capa ( à porter aux nues de même que Bresson à mon avis !) , et plus récent Paul Hansen, Yuri kozyrev, Alex Majoli, Remi Ochlik, transpirent la vie et l'adrénaline. C'est la vie qu'ils ont choisie

 

A découvrir si comme moi, la photo et le journalisme vous intéressent :

http://www.paj-photographe-auteur-journaliste.org/

 

Hong My PHONG

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