James Blunt était bien là, ici à Tahiti, sur la nouvelle scène de Toata, en tenue de cosmonaute illustrant ainsi le thème de sa tournée et de son dernier album Moon Landing. C'était tout simplement un concert GENIAL !
J'aime ses belles chansons romantiques tourmentées. J'ai entendu pour la première fois "You"re beautiful" à la télé dans la scène où Clark demande à Lana de l'épouser dans Smallville. Ma réflexion c'était : mmm, pas mal du tout cette chanson. C'était avant ou après qu'elle ne devienne un succès planétaire ? Aucune idée et qu'importe, elle m'a titillée les tympans et le coeur.
Et puis après, j'ai découvert "No Bravery", et là, c'est le coup de foudre.
Attirée comme toujours par le "côté obscur" de la nature humaine, les paroles sombres et mélancoliques de ses chansons me séduisent. Je trouve personnellement sa voix émouvante et ses mélodies originales. Savoir qu'il a été militaire, plus précisément soldat de l'ONU me permet de comprendre que son vécu influence fortement son oeuvre et c'est tant mieux !
C'est donc avec beaucoup d'excitation que je me rends au concert, ravie à l'idée d'entendre sa voix "en live", de voir les mimiques de son visage quand il entonnera les tubes qui ont fait son succès, me demandant comment il est sur scène : bouge t-il beaucoup, dansera t-il, va t-il jouer d'un instrument ?
Il ne m'a pas déçue. Il a pianoté, gratter des cordes de guitare et de ukulele. Il a commencé le concert par "Face the sun", le morceau " So long Jimmy" en live était merveilleux. Je peux me vanter d'avoir chanter avec lui et ses musiciens. Un seul regret cependant : je n'ai pas entendu mes chansons favorites de son dernier album : The only one, Always hate me. Quel homme torturé et sensible.James Blunt a d'ailleurs dit avant d'entonner "Miss America : maintenant une chanson triste. Avant de chanter "No Bravery" , il a précisé : c'est une chanson misérable.
Oui oui oui, de la misère et du chagrin, autrement dit de l'amour et de la joie, pour paraphraser l'écrivain chinois François Cheng qui a écrit " Cinq méditations sur la mort, autrement dit sur la vie" !
Merci James Blunt.
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