Makatea, le rocher blanc.
C'est un paysage singulier avec ses falaises abruptes idéales pour l'escalade, ses grottes aux eaux limpides, sa végétation bien particulière et ses espèces endémiques.
C'était un séjour inoubliable pas seulement parce que cette île est unique mais parce qu'on y fait de belles rencontres.
Sans piste d'aéroport, accessible uniquement par mer, c'était une aventure du début à la fin !
C'est un atoll atypique : une falaise parsemée de trous béants et des colonnes de féo, des kilomètres de chemins de fer, des restes de wagons, de machines
fleurons de l'industrie française. Des travaux considérables avaient été réalisés pour extraire de ses entrailles le précieux phosphate.
Voici les vestiges de cette époque et un témoignage.
"Cette île prend dans mon coeur une place spéciale même si je n’y suis jamais allée. Mes grands parents paternels, tout jeunes mariés, y ont vécu une bonne
quinzaine d’années ( de 1931 à 1946 environ) : mon grand père y travaillait comme conducteur du petit train des phosphates (réaction des bleus : ah bon, il y avait un train en Polynésie?????)
et ma mémé entre ses tartes et ice creams, donnait des cours de rattrapage aux élèves taria turi ( qui étaient durs d’oreilles )comme elle le disait. Mon père y est né le 9 juin 1932 et mon
oncle le 11 décembre de l’année suivante. La vie y était belle ( la compagnie française des phosphates qui exploitait le site avait créée une mini ville bien plus développée qu’à Papeete avec
hôpital, école, commerce, salle de cinéma et logements bien ventilés pour ses travailleurs en grande partie des annamites et des japonais) et le travail très dur. "
Je remercie Linda de partager avec nous ce morceau d'histoire familiale. Tu as raison : il s'agit avant tout de d'un devoir de mémoire.
Un grand merci pour l'accueil et la visite guidée de Jean-Marie Pension Makatea